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#Pommes : Alexis Chasles - Les vergers de mon p'tit bonhomme

Alexis nous accueille dans un bâtiment tout juste sorti de terre… et pour cause, son installation est très récente. C’est en 2018, qu’il saute le pas en s’installant sur les terres familiales. Au verger de Mon P’tit Bonhomme, les jeunes pommiers côtoient des vergers plus anciens.

Revenir sur les terres familiales

« Cette ferme appartenait à mes grands-parents, et mon père l’a reprise dans les années 80 en y plantant des pommiers à cidre, avec un troupeau de vaches allaitantes » explique Alexis. A l’origine, il ne s’était pas destiné à devenir paysan. Son ancien métier qu’il jugeait peu satisfaisant, ses voyages, ses forts liens avec le collectif Bio Quibois et surtout son attache à la ferme familiale l’ont finalement décidé à changer de vie pour se consacrer à la culture des pommiers, après s’y être formé.

 ...Oui mais en bio et en développant la pomme à couteau

Il n’en reste pas moins qu’Alexis souhaite produire différemment. « Le bio était une évidence ». Il obtient la conversion de tous les vergers en 2019. Cela a été un travail de longue haleine pour faire changer les pratiques inscrites dans les habitudes familiales. Par ailleurs, les pommes cultivées sont destinées pour la plupart à la vente en cidrerie. Mais en voyant ces beaux fruits partir pour être pressés, Alexis prend conscience qu’il souhaite un autre destin pour ses fruits : « je veux valoriser le produit ». Il s’oriente donc dans la production de pommes à couteau et plante des variétés dédiées à cet usage

Quand les pépins s'en mêlent!

Mais Alexis doit se montrer patient : « Il faut entre 8 et 9 ans pour qu’un verger atteigne sa maturité de production ». Actuellement, les vergers produisent 11 tonnes de pommes et atteindront leur pleine production dans quelques années avec 45 tonnes. Il faut aussi tenir compte des phénomènes d’alternance de la production. De manière plus ou moins importante selon les variétés, « il y a une année avec une forte charge de pommes et une année avec une faible charge de pommes ». L’année sans trop de pommes permet au pommier de se développer. Celles qui en sont la cause ? Les phéromones contenues dans les pépins ! « Elles envoient des messages au pommier » explique Alexis : « Une année,  il donne beaucoup de pommes. L’année suivante, il donnera plus de bois ». Un travail manuel est donc nécessaire pour limiter ce phénomène.


Le verger et son environnement : indissociables!

Alexis n’envisage pas sa production sans l’environnement qu’il l’entoure. Il a par exemple planté un verger expérimental en partenariat avec la Chambre d’Agriculture. Il y a planté de la luzerne dans les rangs ainsi que des bandes fleuries. Des relevés de faune y sont régulièrement effectués. Le but est de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires de 75%. A terme, Alexis aimerait faire pâturer des moutons, des oies et des poules parmi les pommiers, pour faciliter l’entretien et favoriser l’équilibre du verger. Preuve que les animaux se plaisent dans cet environnement, un lièvre a détalé à toute allure à notre arrivée. Les chevreuils sont aussi nombreux à venir visiter le verger. « Malheureusement ils s’attaquent souvent aux jeunes pommiers » se résigne Alexis.

Un lieu vivant

Des projets ? Alexis foisonne d’idées pour développer le Verger de Mon P’tit Bonhomme » ! Il souhaite fabriquer du jus, de la compote ou des gelées. Et aussi « faire quelque chose de ce lieu, qu’il vive ». En commençant d’abord par des ventes à la ferme. 


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